Dès que le soleil se couche, tu deviens inconsolable.
J'ai l'habitude de ces larmes-là. Celles qui ne passent pas même si tu passes de bras en bras, les miens, ceux de ton papa, ceux de ton grand frère.
Celles qui résistent aux bercements, les récalcitrantes aux massages de ton petit ventre, celles qui tiennent bon, même avec une chanson douce.
Ton petit corps est tout tendu.
Tu cries jusqu'à n'en plus pouvoir et tu sais le faire longtemps.