vendredi 1 mai 2015

Le médecin parfait est une connasse.



Nous sommes arrivés bien à l'heure pour cette consultation.
Pas de chance, Sacha s'est mis à vomir dans la salle d'attente, j'ai pensé que c'était le stress et puis la suite nous a montré que c'était, en fait, une gastroentérite...


Le médecin (neuropédiatre) nous a appelé, de son bureau, pour nous faire entrer.
La consultation a commencé par une anamnèse que je qualifierais de brève et superficielle, tant les questions étaient rares et peu pertinentes.
Je lui ai signalé que mon fils venait de vomir, elle n'a pas relevé la chose.

J'ai expliqué pourquoi nous venions, à la demande de notre pédiatre, afin de confirmer ou d'exclure un diagnostic de TDAH.
D'emblée, elle m'a répondu qu'il était trop jeune (5 ans) pour qu'on puisse le diagnostiquer et qu'il fallait attendre ses 7 ans pour réaliser les différents tests qui permettraient le diagnostic.


Et puis de toute façon, selon elle, d'après ce que je décrivais, il s'agissait d'un trouble du comportement ou un trouble relationnel et qu'il valait mieux voir cela avec un pédopsychiatre.


Elle a trouvé que le travail que nous faisions avec la neuropsychologue était prématuré.( bien,bien)


L'entretien a duré 25 minutes, interrompu par deux coups de téléphone, durant lesquels j'ai été soulagée d'apprendre que l'enfant Untel, celui qui a une grosse tête (hydrocéphalie) pouvait être drainé ( drainer son hydrocéphalie) dans 15 jours et qu'il n'allait pas en mourir.


J'avoue qu'à ce moment, j'ai cherché où se cachait la caméra.
Mais tout ce que j'ai vu c'est le stagiaire médecin qu'elle m'avait présenté, d'un air condescendant, comme son "petit" stagiaire...
Pauvre gars, je te plains d'être tombé sur cette harpie, j'espère que tu ne prendras exemple sur elle.




Après un examen neurologique expédié, parce que Sacha collaborait peu (rapport à son estomac barbouillé et/ou sa propension à l'opposition) et où je cite : " je ne vais pas me casser la nénette avec toi" >> Comprenez : je ne vais pas me faire chier à t'examiner si tu ne collabores pas; elle m'a proposé plusieurs solutions ou non-solutions, c'est selon.


Elle a bien insisté que pour elle, ce n'était pas un TDAH mais qu'elle pouvait quand même prescire de la Rilatine. Par 3 fois, elle a parlé de prescire ce traitement.
Or ce traitement est proposé pour les enfants atteints de TDAH... (j'ai, à nouveau, cherché la caméra)


Une autre solution, si nous voulons obtenir une aide à l'école, serait d'inscire notre fils en enseignement spécialisé ( je pense que la solution est sortie au bout de 15 minutes d'entretien) donc un enseignement où clairement l'enfant a un déficit mental, fonctionnel, de l'apprentissage reconnu et avéré. Un vrai diagnostic, en somme!


La dernière solution proposée a été de voir un pédopsychiatre puisqu'il s'agit d'un trouble du comportement/relationnel /du lien.
Là, je pense que c'est la seule chose à peu près sensée qu'elle a sorti, même si elle n'y a pas mis la forme.


Tout ça pour dire (ou crier) qu'en 2015, il y a encore des soignants pour qui la bientraitance reste un concept vague.
Mais aussi, qu'au terme d'un premier-rendez de 25 minutes, on peut sortir d'un cabinet médical avec un traitement médicamenteux pour le TDAH, sans vrai diagnostic de TDAH.


Là, je dis chapeau bas, docteur Connasse!

2 commentaires:

Aggie a dit…

Ah oui, une vraie connasse en effet....

mamande4 a dit…

je ne te le fais pas dire :/